Avant
de fixer
un terme
hypothétique
à son itinérance
le randonneur
doit déterminer
la portion de l’espace
d’où il compte
prendre son essor.
Loi du jeu ou jeu de l’oie,
la case départ demeure
le lieu d’où il va falloir partir
pour qui se pique d’arriver quelque part !
Doit-il céder ainsi aux sortilèges d’un valéryen
enchaînement allitératif de syllabes ?
en gageant par pure commodité de langage
qu’à Langeac (de langat / landa / landja = ajonc)
doit fatalement répondre en écho Langogne
(origine inconnue ou qu’il juge bon de méconnaître).
Prades eut été certes, plus commode
qu’il eût volontiers alors rapproché de Pradelles.
Ce sera donc Langeac – Pradelles
et la toponymie, partie de la linguistique,
qui forme comme
chacun sait avec
l’anthroponymie,
l’onomastique
saura bien
s’en accommoder.
Après tout,
dans les grands
bois sourds,
on marche,
on marche,
et au bout
du compte
on n’est pas
plus avancé.