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Samedi 11 Avril 2020

​

Uu comme : urubu

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Il ne

l’aura

pas volé

l’UrUbU,

son brimborion !

Faut dire qu’il y aura mis du sien :

n’est-il pas originaire

de l’UrUgUay,

ce qui ne gâte rien.

Dans la famille UrUbU

on distingue,

faut pas confondre :

l’UrUbU noir,

l’UrUbU à tête rouge,

l’UrUbU à tête jaune

et le grand UrUbU

qui porte bien son nom mais n’a rien pour autant d’un hUrlUberlU.

L’UrUbU n’a pas de syrinx, il se contente de grogner ou de siffler suivant son (h)Umeur.

Mâle ou femelle, il couve indifféremment et parfois alternativement les œufs.

Il aime tant les U en outre qu’il est un fervent adepte de l’Urohidrose

qu’il pratique à ses moments perdUs

pour régUler sa température corporelle :

ça consiste à déféquer sur ses propres pattes et pas celle du voisin

(l’UrUbU noir vit en tribU). Il utilise ainsi l’évaporation de l’eau

contenU dans ses fèces et son Urine pour refroidir son corps,

ça permet en outre de refroidir les vaisseaux sanguins

de la partie sans plume du tarse et les pattes,

d’où les marques blanches (sur les pattes) laissées par l’acide Urique.

Plutôt charognard, il vole à basse altitude pour détecter

parfois sous la canopée, l’odeur enivrante du mercaptan éthylique,

un gaz dégagé par les animaux morts au premier stade de leur décomposition,

enfin, le grand UrUbU

pas l’UrUbU noir,

suivez-moi bien !

qui se contente lui,

de lui filer le train.

Et voilà comment

on compose

un poème

UbUesqUe

à la gloire des

UrUbUs

qui l’ont

pas volé

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