Il ne
l’aura
pas volé
l’UrUbU,
son brimborion !
Faut dire qu’il y aura mis du sien :
n’est-il pas originaire
de l’UrUgUay,
ce qui ne gâte rien.
Dans la famille UrUbU
on distingue,
faut pas confondre :
l’UrUbU noir,
l’UrUbU à tête rouge,
l’UrUbU à tête jaune
et le grand UrUbU
qui porte bien son nom mais n’a rien pour autant d’un hUrlUberlU.
L’UrUbU n’a pas de syrinx, il se contente de grogner ou de siffler suivant son (h)Umeur.
Mâle ou femelle, il couve indifféremment et parfois alternativement les œufs.
Il aime tant les U en outre qu’il est un fervent adepte de l’Urohidrose
qu’il pratique à ses moments perdUs
pour régUler sa température corporelle :
ça consiste à déféquer sur ses propres pattes et pas celle du voisin
(l’UrUbU noir vit en tribU). Il utilise ainsi l’évaporation de l’eau
contenU dans ses fèces et son Urine pour refroidir son corps,
ça permet en outre de refroidir les vaisseaux sanguins
de la partie sans plume du tarse et les pattes,
d’où les marques blanches (sur les pattes) laissées par l’acide Urique.
Plutôt charognard, il vole à basse altitude pour détecter
parfois sous la canopée, l’odeur enivrante du mercaptan éthylique,
un gaz dégagé par les animaux morts au premier stade de leur décomposition,
enfin, le grand UrUbU
pas l’UrUbU noir,
suivez-moi bien !
qui se contente lui,
de lui filer le train.
Et voilà comment
on compose
un poème
UbUesqUe
à la gloire des
UrUbUs
qui l’ont
pas volé